Moteur asynchrone : principe de fonctionnement et technologie.

moteur asynchrone
Moteur asynchrone principe de fonctionnement . Le principe de fonctionnement   d’un moteur asynchrone  se base sur  un champ magnétique tournant. Ce dernier  est  produit par des tensions alternatives. Lorsqu’un courant circule  dans une bobine, cela  crée un champ magnétique. L’axe de la bobine porte ce champ, il a une direction et une intensité qui dépendent du courant. Dans le cas d’un courant alternatif, le champ aura la même fréquence du courant.il va varier en sens et en direction avec le champ. Lorsque on place deux bobines à proximité l’une de l’autre, on aura un champ résultant qui est la somme vectorielle des deux champs. Pour un moteur triphasé, On dépose les bobines  dans le stator avec un angle de  120° les unes des autres, alors nous allons avoir  trois champs . En prenant en compte la nature du courant triphasé, on va avoir déphasage de trois champs . Donc le champ magnétique résultant va tourner avec la même fréquence que le courant la valeur est égale à  50tr/s. Les bobines d’un moteur asynchrone Parmi les  moteurs les plus utilisé dans l’industrie  est le moteur asynchrone. Il est peu coûteux, mais on le fabrique en grande série. Ses caractéristiques : robustes et un entretien très limité. Pendant  son fonctionnement, il ne génère pas d’étincelles par rapport à  un moteur à courant continu. Ce type de moteur est utilisé  dans la plupart des machines classiques dans le domaine industriel (tapis roulants, fraiseuses, ….)

Force de Laplace

Pour comprendre le fonctionnement de ce moteur, on a un conducteur électrique a un longueur L, qui va être soumis à un champ magnétique et il le traverse  un courant, il est subit à une force électromagnétique F qu’on l’appelle la force de Laplace (pour savoir le sens il faut utiliser  la règle de la main droite) qui tend à le mettre en mouvement.

F= B.I.L.sinα

  • F en newtons
  • I en ampères
  • l en mètre
  • B en tesla
  • α l’angle entre le fil et la direction du champ.
la règle de la main droite

Les Constitutions  et le principe de fonctionnement du moteur

Ce moteur a  2 parties distinctes : le stator et le rotor. On appelle l’espace entre le stator et le rotor est  l’entrefer. Le stator est la partie fixe du moteur : Il constitue  de 3  bobines. Ils sont parcourus par un courant alternatif  qui  possède un nombre de paires de pôles. Le champ magnétique tournant à la vitesse de synchronisme est créé par les courants alternatifs dans le stator:

ns=f/p

  • ns : vitesse de synchrone de rotation en tr/s.
  • f : fréquence en Hz
  • ω = 2.π.f en rad/s
Le rotor est soumis à un champ tournant. Il génère ce qu’on appelle des courants induits qui subit à la loi de Lenz, s’opposent à une rotation qui  entraînent la rotation du rotor .Il le même sens de la vitesse Ω (fréquence n). Remarque : la  vitesse Ω est toujours légèrement inférieure à Ωs. La partie mobile du moteur  est  le rotor n’est relié à aucune alimentation. Il y’a deux types de rotor.

Le Rotor à cage d’écureuil

Il est livré avec un jeu de tiges conductrices, généralement en aluminium, placées dans un empilement de tôles. Les extrémités de la tige sont reliées par deux anneaux conducteurs. La résistance du rotor à cage d’écureuil est très faible : on dit qu’il s’agit d’un court-circuit. Le Rotor à cage d'écureuil d’un moteur asynchrone

Le rotor bobiné

Le rotor présente une rainure dans laquelle se loge les conducteurs.Ils forment le bobinage triphasé. Les bobinages peuvent se contacter généralement être  par 3 bagues et 3 balais, de sorte que les caractéristiques de la machine peuvent se modifier.Le rotor bobiné d’un moteur asynchrone

Le couplage sur le réseau

On trouve sur la plaque signalétique une indication de la tension (exemple : 127V / 230V). Cela veut dire  que quel que soit le réseau, l’enroulement doit supporter la tension correspondant à la valeur la plus basse indiquée dans l’exemple est 127V  qui correspond à  une vitesse nominale. Alors en fonction du réseau, il faut faire un couplage approprié.

Le branchement

Un  moteur triphasé possède 3 enroulements. On les  relie à six bornes (U1, V1, W1 et U2, V2, W2) .Le positionnement de 3  barrettes  nous permet l’alimentation du moteur sous 2 tensions différentes. couplage triangle et couplage d'n moteur asynchrone

Calcul du glissement

Calcul du glissement d'n moteur asynchrone
  • ns: vitesse de synchronisme au niveau du champ tournant (tr/s)
  • n : vitesse de rotation du moteur au niveau rotor (tr/s)
  • ng : vitesse relié au glissement (tr/s) et on aussi ng=ns-n
Calcul : ng=g*ns              soit : fg=g*f=fr Symbole d’un moteur à cage d’acureuil

Le bilan de puissance d’un moteur asynchrone

Le bilan de puissance d’un moteur asynchrone
  • La puissance active et réactive : Pa= √3*U*I*cos(alpha) , Qa= √3*U*I*sin(alpha)
  • La puissance absorbées :S=√3*U*I
Elle  est transmise au rotor par ce qu’on applelle le couple électromagnétique
    • Ptr (La puissance transmise) = P – Pfs – Pjs = TemΩs
    • Tem: moment du couple électromagnétique en Nm.
    • Ωs : c’est la vitesse angulaire de synchronisme en rad/s avec (2.π.n)
Les pertes par effet joule qui sont localisées au niveau du stator ,supposons que r est la résistance d’une phase au niveau du stator :
    • Pour un couplage étoile : PJs = 3*r*I*I
    • Pour le couplage triangle  PJs = 3rJ*J
Supposons que R est la résistance entre une phase du stator couplé et une intensité en ligne donc : PJs = (3 /2)*R*I*I
  • La puissance mécanique totale PM:
Le rotor est entrainé à une vitesse Ω par le couple électromagnétique de moment Tem. Il a ne relation avec la puissance mécanique totale PM.
    • PM=Tem* Ω,  soit : PM=Tem* Ω=(Ptr/ Ωs)* Ω=Ptr*(1-g)
    • PM =Ptr*(1-g)  contient la puissance utile et les pertes mécaniques
  • Les Pertes joules et les pertes fer au rotor:
    • Pjr=gPtr: on néglige les pertes fer du rotor.
  • Les pertes collectives :
Ils  dépendent de U, f et n qui sont constantes: il contient les pertes fer au stator et les pertes mécaniques.
  • Le Couple de perte
C’est  est une grandeur constante quelle que soit la valeur de vitesse et la charge de la machine. Tc=Pc/ Ωs.
  • La puissance utileLa puissance utile
  • Le calcul du rendement :
Le calcul du rendement d’un moteur asynchrone

Le fonctionnement à vide :

Un moteur à vide, il n’entraîne aucune charge. Alors : Le fonctionnement à vide On utilise un essai à vide pour déterminer les pertes collectives.

Le fonctionnement du moteur asynchrone en charge

On parle d’une charge résistive lorsque l’arbre moteur entraîne une charge  qui s’oppose au  sens de rotation  du rotor. Dans le cas d’un régime permanent, le couple moteur et le couple résistant sont égaux : Tu=Tr Remarque : Le moteur asynchrone peut  démarrer en charge. Le fonctionnement du moteur asynchrone en charge On définit Le point de fonctionnement  comme l’intersection entre la courbe qui caractérise le couple résistant et de  la courbe de la  caractéristique mécanique du moteur . Le point de fonctionnement (T ; n) va nous permettre  de calculer le glissement et la puissance utile du moteur.

Démarrage direct d’un moteur  asynchrone

Lorsqu’on alimente le moteur sous une tension, cela va produire  l’appel à un courant ID au niveau du réseau très important (4 à 8In). Elle  peut provoquer des chutes de tension c’est ce qu’on l’appelle un n  démarrage direct. On l’utilise lorsque le courant ne perturbe pas le réseau. Démarrage direct d’un moteur  asynchrone
  • La figure suivante montre le démarrage direct du moteur  en 2 sens de marche :
 Démarrage direct du moteur  en 2 sens de marche :

Démarrage étoile-triangle d’un moteur asynchrone

Le principe de ce démarrage est de  coupler le stator en étoile pendant la durée  du démarrage, puis passer au couplage triangle. On le divise en générale  en 2 étapes :
  • 1ère étape : on commence  en étoile, chaque enroulement reçoit est sous tension 3 fois petit à sa tension nominale. Par Conséquence : on a l’intensité absorbée est se divise par trois.
  • 2ème étape : pour ne durée de 2 à 3 secondes après, on passe en triangle.
  • Inconvénient : on a le couplage  au démarrage se  divise par 3.
Ce procédé est possible si seulement si le moteur est conçu pour travailler  en couplage triangle sous la tension qui se compose au niveau du réseau. Ce démarrage convient aux machines qui ont une puissance inférieure à 50KW démarré à vide. Démarrage étoile-triangle d’un moteur asynchrone

Démarrage rotorique d’un moteur asynchrone

Ce  démarrage est en voie de disparition. Il est  parmi les meilleurs choix  au niveau économique étant le variateur de type électronique. Démarrage rotorique d’un moteur asynchrone

La plaque signalétique d’un moteur asynchrone

La plaque signalétique d’un moteur asynchrone moteur asynchrone à rotor cage

Le moteur asynchrone monophasé

Lorsqu’on alimente deux bobines et on les branche en série sans oublier d’en respecter le sens des enroulements en assurant un courant alternatif monophasé avec une fréquence 50 Hz, alors on va créer entre les bobines un champ qui est de type alternatif avec la même fréquence. On trouve dans ce champ  une aiguille placée qui vibre mais il ne tourne pas. Supposons qu’on  la lance dans un sens bien déterminée ou bien  dans l’autre, alors  elle va  tourner avec une  fréquence de synchronisme. Avec deux phases, il est possible que  le moteur tourne avec un tel un sens ou bien  l’autre. A cause de cela il va trouver du mal pour démarrer tout seul. Alors Il faut ajouter un dispositif qui va lui permettre de démarrer dans un sens. Il s’agit représenté comme  un enroulement ou bien  spire auxiliaire. Le moteur asynchrone monophasé

Varier la vitesse d’un moteur asynchrone

La vitesse de synchronisation ns dépend de la fréquence fs du courant statorique. Puisque la vitesse « n » est très raproché de la vitesse de synchronisme, pour varier la vitesse du moteur, il faut tout simplement changer la fréquence fs. En gardent la valeur du couple utile, pour varier la vitesse ,il faut se concentrer sur le rapport Vs/fs constante. Si vous souhaitez augmenter la vitesse, vous devez augmenter la fréquence et la tension d’alimentation dans la plage de fonctionnement correct de la machine. Nous avons obtenu le réseau caractéristique. La zone utile est un ensemble de segments de droite parallèles. Techniquement, cela permet de très bons réglages de vitesse. Varier la vitesse d’un moteur asynchrone

Les caractéristiques T=f(n)  du moteur asynchrone pour  quelques charges:

Les caractéristiques T=f(n)  du moteur asynchrone pour  quelques charges

Le modèle équivalent d’un moteur asynchrone

Il est important de se souvenir à l’avance de l’expression de la fréquence du courant induit rotorique: fr=g*f. Un moteur asynchrone se compose  de 2 ensembles de bobinages   triphasés se localisent sur le même circuit magnétique. Par analogie, on peut le considérer comme équivalent à un transformateur triphasé à l’arrêt. Sur la figure suivante, on  représente le schéma monophasé équivalent trouvé par l’analogie avec le transformateur et  le schéma synoptique. Nous avons remarqué les éléments de défaut classiques sur cette image : la résistance série des enroulements primaire et secondaire, ainsi que l’inductance de fuite. D’autre part, nous exprimons le transformateur équivalent comme une simple inductance mutuelle entre deux primaire et secondaire. Le modèle équivalent d’un moteur asynchrone Nous devons bien savoir  que, lorsque le moteur tourne, les fréquences des courants et des tensions au primaire et au secondaire du transformateur ne sont pas égaux. Pour construire un schéma équivalent simple en pratique, on fait de la division de l’équation de maille a niveau du secondaire par le glissement g, cela va produire ce qu’on appelle une inductance de fuite équivalente à la fréquence f. On peut considérer que les fréquences du primaire et du secondaire sont  identiques. On va prendre alors  le schéma monophasé équivalent suivant : le schéma monophasé équivalent
  • Rf : est la résistance équivalente aux pertes fer.
  • Lm : est l’inductance magnétisante.
  • R1 : Résistance des conducteurs statoriques.
  • L : c’est l’inductance qui représente la fuite au niveau du primaire.
  • R’2/g : est définié comme  la résistance équivalente aux conducteurs rotoriques au niveau du stator.
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